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Spécial sexe: notre sondage-enquête auprès des Romandes

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© [nm]

De péché mortel, le plaisir en solo est devenu fun et tendance: 77% des femmes romandes avouent y goûter, révèle notre sondage Femina. Chiffre dévoilant une véritable vague de fond.

Dans un épisode de la série «Love», dont la seconde saison vient de sortir sur Netflix, Mickey, productrice de radio trentenaire, s’offre une séance de masturbation face caméra. Une ascension progressive jusqu’à l’orgasme, dépeinte de façon réaliste. Basta les pudibonderies visuelles, exit les atmosphères sadiennes classées X auxquelles les cinéastes auraient, par cliché, recours dans ce type de représentation. Juste un furieux air de normalité. «C’est génial de voir enfin une fille en train de faire ça à l’écran, ça change des mecs», s’enthousiasmait son interprète Gillian Jacobs lors d’une interview donnée au magazine ES. Idem dans «Jeune et Jolie» et «La vie d’Adèle», films dits mainstream tous deux en compétition à Cannes en 2013. Un air de révolution loin de n’être qu’un phénomène de fictions: les écrans ne font ici que refléter le quotidien.

Toujours selon notre sondage, les Romandes se masturbent en effet aussi souvent qu’elles font l’amour, quel que soit leur âge.

Plus intéressant encore, qu’elles soient en couple ou célibataires, les différences sont anecdotiques. Bref, contrairement à ce que beaucoup auraient pu imaginer, le plaisir solitaire n’est plus cet obscur hobby du désir, un peu coupable, relégué aux Bridget Jones au long cours. Il s’inscrit au cœur de la vie sexuelle des femmes tout au long de leur vie, non comme un substitut aux galipettes, mais comme une pratique complémentaire. «Auparavant, les femmes le faisaient plus rarement, plutôt, disons, par accident, avance la sexologue genevoise Marie-Hélène Stauffacher. Cette activité leur était méconnue, voire inconnue.»

En 2017, à l’heure où les pages des sites de gadgets coquins voient pulluler les sextoys et autres compagnons de jeu artificiels, on se dit que les choses ont bien changé. Pour Laurence Dispaux, sexologue à Lausanne, cette nouvelle vague de plaisir à portée de doigts s’explique surtout par le fait qu’un tabou a disparu: «La masturbation en général, et féminine en particulier, est vue comme plus naturelle qu’il y a 20 ans. La parole se libère, on ose mettre des mots sur cette réalité.»

Plaisir décomplexé

La Suède a d’ailleurs voulu forger un terme spécifique pour désigner l’auto-érotisme chez les femmes. Il existait bien le mot «runka» pour le très mec «se branler», mais rien dans le dictionnaire suédois pour son pendant féminin. Le royaume a donc adopté, en 2015, le néologisme «klittra», après un brainstorming lancé au niveau national. «Il y a clairement une meilleure acceptation de la masturbation féminine, même chez les plus de 50 ans, observe Anaïs, étudiante morgienne. Alors que je préparais mes bagages pour un séjour linguistique d’un mois en Floride, ma mère a absolument tenu à m’aider à tout empaqueter… et est tombée sur mes deux sextoys dans une valise. Je m’attendais à une réaction d’embarras, ou des questions, or elle a juste esquissé un petit sourire avant de passer à autre chose.»

Des barrières mentales sont donc tombées, aidées par un courant favorable au sein de la société. «La notion même de jouissance féminine est, au fond, assez récente, analyse Marie-Hélène Stauffacher. Autrefois, ressentir du plaisir pendant l’acte sexuel était même associé aux femmes de mauvaise vie!» Par ailleurs, les scientifiques ont depuis peu daigné se pencher sérieusement sur l’appareil génital féminin. Oui, bienvenue, enfin, au XXIe siècle.

«La forme précise du clitoris n’est connue que depuis deux ou trois ans, poursuit la sexologue genevoise. On le croyait minuscule, on sait à présent qu’il est énorme et court sur plusieurs centimètres, avec des connexions jusque dans le vagin.»

D’où, forcément, des sextoys désormais diablement efficaces, étudiés pour stimuler là où il faut et comme il faut.

Un corps mieux chouchouté, et aussi un esprit davantage émoustillé. Sagas érotiques à succès et autres séries cultes plutôt cash sur la sexualité des femmes ont évidemment favorisé, démocratisé, les périples en solitaire sous la couette ou sur l’oreiller. «Je pense notamment à «Sex in the City» ou «Desperate Housewives», précise Marie-Hélène Stauffacher, toutes ces productions qui ont eu un véritable impact sur la sexualité féminine en présentant des héroïnes décomplexées sur la quête de leur plaisir. Ici, c’est tout un imaginaire qui a changé.»

Masturbation valorisée

La quête, justement. Le terme est important. Car à considérer diverses études, environ 80% des hommes atteignent l’orgasme à chaque rapport. Or, seule la moitié des Romandes jouissent quasi à tous les coups, révèle notre enquête. «Cela ne m’étonne pas que «Masturbez-vous!» Soit un des mantras de la sexologie moderne, lance Mathilde, Neuchâteloise de 32 ans. Il n’y a qu’en expérimentant seule, en découvrant son corps, qu’on peut augmenter notre faculté à jouir. Et si l’on sait quelles zones stimuler, à quel rythme et quelle intensité, il suffit ensuite de guider son partenaire pour obtenir le même résultat lorsqu’on fait l’amour.» L’auto-érotisme, une manière comme une autre de se donner du plaisir, mais aussi un apprentissage, donc.

D’autant plus facile à suivre qu’aujourd’hui une grande partie de la société valorise l’acte, et invite carrément les femmes à se laisser aller aux caresses; des psys aux amants en passant par les icônes des flashlights: Kate Moss ou Eva Longoria revendiquent ainsi publiquement leur goût immodéré pour les sextoys. Les hommes, à cet égard, sont à la peine. Qui imaginerait, en effet, Ryan Gosling ou Jamie Dornan raconter en interview leurs corps-à-corps torrides avec des vagins artificiels?

Toutefois, «nombre de conjoints encouragent leur partenaire à se masturber, note Laurence Dispaux. Les femmes se l’autorisent ainsi plus facilement, alors que certaines ne l’auraient jamais tenté avant. Revers de la médaille, cette demande peut devenir une injonction, surtout pour celles - et il y en a beaucoup - que la masturbation ne branche pas plus que ça.» Etonnant, d’ailleurs, qu’on soit passés si vite d’un monde diabolisant l’expression du plaisir féminin [voir ou revoir «L’Exorciste»…] à une époque avide d’images de filles se caressant. Presque suspect pour Maïa Mazaurette, chroniqueuse sexo pour «Le Monde» et «GQ»: «La pornographie érotise énormément la masturbation des femmes.

C’est un mot-clé répandu et il y a beaucoup de production de contenu. Peut-être parce que de nombreux hommes préfèrent regarder une femme seule, pas juste pour le frisson voyeuriste, mais aussi parce qu’en tant qu’hétéro, peut-être n’a-t-on pas envie de voir le pénis d’un autre homme à l’écran.»

Anti-stress

Il serait cependant radical de ne voir dans cette tendance de la masturbation féminine qu’un alibi libidineux pour les mâles. Ce que ces derniers ignorent peut-être, c’est que le plaisir solitaire pour une femme n’est pas que solitaire. Il s’avère également différent. «Dans la masturbation, les femmes trouvent peut-être davantage la notion de décharge que de plaisir, explique Marie-Hélène Stauffacher. Une relation sexuelle peut les satisfaire sans toutefois les apaiser complètement. Avec des caresses favorisant une stimulation optimale de leurs zones érogènes, et un meilleur lâcher-prise, elles peuvent parfois vivre encore plus d’intensité dans l’orgasme.»

Pas étonnant dès lors que 33% des Romandes considèrent la masturbation comme un anti-stress.

En termes de fréquence et de motivation, leur pratique semble finalement de plus en plus se rapprocher de celle des hommes, chez qui l’auto-érotisme est répandu, et utilisé, parfois compulsivement, pour relâcher une tension. Peut-on alors voir émerger des cas d’addiction à la masturbation chez la gent féminine? «Cela pourrait exister, confirme Laurence Dispaux. Mais les femmes sont moins dépendantes du porno pour le plaisir en solo. Elles se basent encore souvent sur l’imaginaire, les fantasmes.» Et puis vu leur agenda actuel, «où trouveraient-elles le temps de caser huit séances de masturbation dans leur journée?» sourit la sexologue. [NP]

Jouets du désir

60% des Romandes ont recours aux sextoys, une proportion jamais vue jusqu’ici. Notre sélection des joujoux les plus plébiscités sur le net.

Depuis qu’on peut les commander discrètement en ligne, les sex-toys sont devenus un incontournable du plaisir, qu’il soit solitaire ou à plusieurs. Ainsi, le site spécialisé kisskiss.ch voit ses ventes exploser depuis 2002. Du fameux Rabbit de «Sex and The City» à la révolution initiée par l’arrivée du Womanizer, en 2014, et la sortie du film «Fifty Shades of Grey» un an plus tard, les femmes ne boudent plus leur plaisir. Mieux, elles le revendiquent. Simon Jacquier, de kisskiss.ch, nous guide parmi ces jouets qui plaisent à de plus en plus de Romandes.

Tous les modèles sont disponibles sur Kisskiss, mais aussi sur d’autres sites et points de vente. Chaque modèle est accompagné d’une vidéo explicative.

Le coup du lapin: Pour les fans de Charlotte, dont les cris de plaisir dans la série phare des nineties, «Sex and The City», sont restés mythiques. Complètement addict, la jeune femme se cloîtrait chez elle avec son Rabbit afin d’y titiller son point G. Ce vibro en silicone, exempt de substances nocives, est certifié étanche. Il existe aussi en version noir.


Vibromasseur Rabbit point G, Greedy girl, Fifty Shades of Grey, 79 fr  90.

Baguette magique: Sur son blog Sexactu, Maïa Mazaurette le qualifie de «lance-roquettes à orgasme». Tout est dit. C’est la version girly sans fil et japonisante du vibro de poche.


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Plaisir révolutionnaire: Depuis son lancement en 2014, le Womanizer a révolutionné le plaisir en solitaire. L’essayer, c’est l’adopter. Sa version Pro cartonne.


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A plein tube: A peine plus grand qu’un véritable tube de rouge à lèvres, c’est la version 2017 du Womanizer. Ou comment se déculpabiliser complètement.


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Infidélité à géométrie variable

La trahison amoureuse est redoutée par tous. mais la définition de la tromperie n’est pas la même selon l’âge. enquête sur notre manie moderne de jongler entre dangers et sécurité.

En 1998, grâce à Bill Clinton, toute la planète se prenait la tête pour tenter de savoir si, oui ou non, recevoir une fellation de sa stagiaire sous le bureau c’était tromper. Presque vingt ans plus tard, on ose apporter une réponse: c’est l’affirmative qui l’emporte. Mais, nuance, cette certitude a tendance à s’effriter avec l’âge… car notre enquête sur la sexualité des Romandes révèle un phénomène surprenant.

Si la pénétration demeure LA trahison universelle aux yeux de 90% des femmes (et ce toutes générations confondues), il n’en est pas de même pour le reste des activités placées sous le signe du soufre.

Ainsi, embrasser quelqu’un d’autre lorsqu’on est en couple est perçu comme de l’infidélité chez la plupart des moins de 35 ans, mais devient beaucoup plus anecdotique pour une majorité des plus de 50 ans.

Etrange reversement, non? Idem pour le flirt: près de la moitié des Millenials le voient comme le franchissement d’une ligne rouge, tandis que moins d’un tiers des plus de 40 ans se sentiraient trahies. Le constat est clair. En 2017, la notion de ce qu’est être infidèle n’est pas identique entre les générations, les seniors étant beaucoup moins regardantes que leurs cadettes. Evolution qui s’avère par ailleurs surprenante, puisque l’exclusivité sexuelle au sein du couple est encore et toujours une valeur de la plus haute importance pour la plus grande partie des femmes. «On arrive aujourd’hui à une réflexion, quasi éthique, sur la fidélité», affirme la sexologue Marie-Hélène Stauffacher.

Tromperie plus facile

Le moteur de cette réforme du contrat sentimental? Le boom des applis de messagerie instantanée et de rencontre qui offrent des possibilités inédites de contacts virtuels et réels, selon Laurence Dispaux. «Ces nouveaux outils génèrent de nouvelles interrogations: est-ce qu’aller sur Tinder c’est tromper? Et si on se met à chatter? Et si on commence à flirter? Les frontières restent floues et les dérapages aux yeux du partenaire sont très vite arrivés.» Il fallait autrefois se déplacer dans un lieu de drague pour espérer entamer une discussion, réussir à séduire puis conclure. Un processus dont le timing permettait souvent de réfléchir à la portée de ses actes.

Dans l’univers 2.0, ce cheminement qui pouvait prendre des jours, voire des semaines, se retrouve potentiellement condensé en quelques heures. D’où une certaine méfiance des moins de 35 ans. «Les jeunes sont étonnamment attachés à la fidélité, rappelle Laurence Dispaux. Ils ont conscience que sur Tinder and co, le pas peut être vite franchi et une tromperie vite arrivée. C’est peut-être pour cela que la dangerosité qu’ils attribuent à certains comportements, comme le flirt online ou la consommation de porno, apparaît moins évidente pour les générations plus âgées.» Les Millenials auraient donc tendance à ériger des barrières plus fortes pour se protéger, favorisant une définition plus stricte de la fidélité.

«Cela d’autant plus qu’il est également très facile de se séparer aujourd’hui, poursuit la sexologue lausannoise. Les jeunes désirant préserver leur relation ont ainsi intérêt à éviter tout point de faiblesse dans l’édifice du couple.»

Ces derniers ne sont pas pour autant des réacs de la relation amoureuse. Notre enquête sur la sexualité des Romandes montre que les moins de 20 ans sont deux fois plus nombreuses que les autres à vouloir établir un dialogue sur ce qui est autorisé ou pas en dehors du couple. Respect absolu de l’exclusivité sexuelle ou tromperies permises dans certaines conditions, les modèles s’avèrent paradoxalement plus variés que chez leurs aînées. «Les jeunes couples d’aujourd’hui négocient beaucoup plus les codes de conduite, ce qui est pardonnable, faisable», souligne Laurence Dispaux.

Une douce trahison

Faut-il donc en déduire que les seniors, aveuglées, ou pire, blasées, bronchent moins devant un baiser volé ou une caresse sans équivoque? Pas si vite. «Lâcher un peu de lest sur les limites de comportements imposées à son partenaire, c’est aussi une manière de préserver son couple, relève Marie-Hélène Stauffacher. Durant la passion des débuts, la tromperie semble inimaginable, mais à partir de 45-50 ans, une certaine lassitude sexuelle survient.» Traduction: la nature profonde de l’humain refait surface… et le désir de séduction est de retour. La sexologue genevoise reprend:

«Savoir que son conjoint s’est permis un langoureux french kiss avec un collègue ou un bel inconnu rencontré lors d’une soirée, c’est peut-être encore un peu une trahison pour l’ego, mais ce n’est plus forcément un tue-l’amour. Une nouvelle possibilité sexuelle hors du couple réveille aussi le désir à l’intérieur du couple. L’érotisme se nourrit de dangers, et ce risque potentiel réveille les papillons dans le ventre plus qu’il ne condamne la relation.»

Une chose que les moins de 35 ans devraient probablement méditer: à trop bétonner son nid douillet, on perd de vue la petite dose d’insécurité nécessaire à l’entretien du désir. [NP]

Les jeunes, défenseurs de la fidélité

3 questions à Maïa Mazaurette, écrivaine, chroniqueuse sexo pour «Le Monde» et «GQ».

Ils baignent dans Tinder, jouent à flirter 2.0, mais trois-quarts des Millenials considèrent paradoxalement la fidélité comme un idéal. Un taux plus élevé que pour leurs aînés. Etrange?
Les jeunes sont considérés comme plus aventureux parce que le combo de l’adolescence, «prise de risque + apprentissage», joue sur leurs pratiques et sur leur curiosité globale. Mais au niveau des valeurs, je suis toujours stupéfaite de voir que la fidélité est une obsession et que le contrôle du corps est souvent totalitaire; via le fameux slut-shaming, entre autres. Les jeunes ne sont pas «libérés», car la libération n’est pas un état donné.

On a pourtant l’impression que les jeunes générations sont décomplexées sur le sujet, détabouisant par exemple le nombre de partenaires sexuels.
Parler des pratiques sans parler des valeurs qui les sous-tendent, c’est regarderla moitié du problème. Il y a un décrochage entre les actes (parfois très audacieux) et les discours (très conservateurs). A ce titre, il faudrait parler de la sexualité comme d’une trajectoire de vie; comme pour le boulot, l’apprentissage du vin, ou le yoga.

Le boom des sites de drague n’a donc pas révolutionné les mentalités?
Je n’ai pas l’impression que les sites de rencontre changent le rapport à la fidélité. C’est juste un média et l’occasion ne fait pas le larron. Sinon, on retombe sur les mêmes justifications qu’avec l’alcool: «Je ne t’ai pas trompé, j’étais ivre…» Oui, mais on sait bien que l’alcool ne fait que désinhiber, il ne nous transforme pas complètement au niveau des valeurs. De nombreuses personnes, y compris sur les sites de rencontre extra-conjugales, veulent juste jouer à se faire peur. [NP]


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