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Les samedis soir à Stockholm sont… particuliers. Plutôt réservés durant le reste de la semaine, une frange non négligeable des Suédois se transforme alors en fêtards déchaînés, l’alcool aidant.

Mais c’est pourtant bien un Suédois, Marten Andersson, qui est à l’origine des «sober parties». Le concept est on ne peut plus simple. A l’entrée de son club (sobrement appelé Sober), le videur ne vous donne pas un bon pour une bière gratuite, mais vous demande de souffler dans l’alcotest. Vous avez sifflé un verre de vin avant de venir? mangé un chocolat Mon Chéri avec votre amoureux? vous êtes bon pour faire demi-tour.

Seuls les 0 pour mille ont le droit d’entrer dans le temple de la fête au Champomy.

A l’intérieur, le bar ne sert que des boissons non alcoolisées, et les mocktails (cocktails sans alcool, ndlr) sont les rois du zinc. Ex-adepte de la cuite expresse (de son propre aveu), Marten Andersson se mobilise aujourd'hui pour une fête responsable, tente de dissocier le plaisir de l'ébriété, la fièvre du samedi soir du coma éthylique...

Et la tendance, qui surfe sur le courant du manger sain, des smoothies et des cures détox, séduit désormais un public toujours grandissant, en Scandinavie mais aussi en Grande-Bretagne, où plusieurs bars ont déjà adopté le concept de ces soirées sobres, où le jus d’orange coule à flots. Le binge drinking, c’est tellement 2014. Et si ça marche chez les Anglais, pas de raison que cela ne prenne pas en terres romandes, non?

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